Au milieu du bruit et de la saturation des messages, la narration est devenue l’un des rares moyens dont disposent les marques et les entreprises pour attirer l’attention et se distinguer des autres acteurs du marché. Raconter une histoire et surtout bien la raconter est l’un des moyens de se positionner face à ses concurrents, de se démarquer et surtout de capter l’attention des consommateurs, de transmettre le message que les entreprises veulent partager.

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Les clés d’une bonnes narrations

Mais raconter des histoires n’est pas facile et une bonne narration implique de bien comprendre ce qui les rend uniques et ce qui permet aux consommateurs d’entrer en contact avec elles. D’une certaine façon, on pourrait dire qu’il existe certaines recettes qui aident à mieux positionner les histoires et le contenu des marques. En se basant sur ce dont ils se souviennent dans une analyse FastCompany, trois de ces points clés peuvent être identifiés pour construire un bon récit.

Créer l’anticipation

Ce point est peut-être plus facile à comprendre et à voir si vous pensez à un roman ou à un film. Ce qui nous surprend d’abord, c’est la promesse que quelque chose s’en vient. C’est-à-dire, quand l’histoire commence, elle le fait avec quelque chose qui capte l’attention de ceux qui sont de l’autre côté. C’est un avertissement que quelque chose va arriver. Comme ils l’expliquent dans l’analyse de FastCompany, dans les histoires, c’est important parce que le public veut savoir où il va. Ils doivent prévoir ce qui se passe parce que cela fonctionnera beaucoup mieux sur le plan de l’engagement.

Bien sûr, créer cette anticipation et montrer où vont les choses ne signifie pas nécessairement tout limiter ou gâcher la fin. Il faut se débrouiller pour les attacher et les ramasser à la fin et faire en sorte que l’histoire coule comme ça jusqu’au moment où elle va s’achever. C’est la clé des grandes histoires.

Les histoires ont une touche personnelle

Dans l’analyse de FastCompany de ce qui fait qu’une histoire devient une grande histoire, ils sont très orientés vers la narration appliquée à des discours, des interventions ou des présentations exécutives lors de conférences, même dans des discours à des clients potentiels. Dans tous ces scénarios, ils se souviennent, rendre l’histoire personnelle, raconter quelque chose qui a été vécu d’une manière personnelle et à la première personne, devient crucial et déterminant pour atteindre le public qui la reçoit.

C’est en partie, expliquent-ils, la raison pour laquelle cela change notre façon de construire l’histoire. Lorsque l’histoire d’une autre personne est racontée, nous avons tendance à nous concentrer sur le processus de narration, par exemple en utilisant les bons mots. Quand vous racontez votre propre histoire, ce sont les expériences qui comptent.

Mais ce point n’est pas seulement applicable ici. En fait, c’est une leçon très importante de la narration en général. Parce que les histoires qui marchent, celles qui ont un impact sur ceux qui les reçoivent, sont celles qui sont personnelles à un certain niveau avec eux. Cela ne signifie pas nécessairement que les consommateurs/receveurs doivent s’identifier à l’histoire parce qu’il s’agit de leur histoire, mais cela fonctionne plutôt parce qu’ils sont capables d’établir un lien personnel avec elle. Ils sont capables de se connecter d’une manière beaucoup plus directe, unique et humaine avec ce qu’on leur dit.

Soyez bref. Soyez direct dans votre naration

L’un des problèmes que rencontrent souvent les nouveaux écrivains, c’est qu’ils « foutent en l’air » trop souvent. Leurs histoires sont trop compliquées inutilement et leur narration est lourde. C’est un problème commun des premiers étages et de leur construction. On suppose que le fait d’utiliser des termes complexes ou de compliquer l’histoire aggrave l’histoire. C’est une erreur.

Pour que le conte fonctionne, il faut aller à l’essentiel. Il faut être bref et direct, ce qui est encore plus important lorsque ce que l’on raconte est une histoire de marque ou que l’on parle d’une entreprise. Trop réfléchir et trop compliquer les choses, c’est tout simplement rendre l’attention du consommateur beaucoup moins claire et perdue. Vous finirez très probablement par vous déconnecter de l’histoire.