Impossible d’y échapper lorsque l’on regarde une course ou même une séance d’essais ou de qualifications. Avec leurs monoplaces ornées de sponsors en tous genres, les écuries de Formule 1 sont obligées d’attirer l’œil des consommateurs potentiels, directement au plus grand bonheur de leurs sponsors s’affichant en grand sur les multitudes pièces de carbones de ces voitures surpuissantes. Une véritable stratégie d’affichage dynamique, qui plaît aux plus grandes marques.
En Formule 1, seules quelques écuries sont parvenues, grâce à des mécènes éminents riches dans le passé, à exister sans l’apport de sponsors financiers. De nos jours, une telle chose est tout bonnement impossible et pour cela, les dix écuries du plateau en 2023 continuent de courtiser plusieurs entreprises phares afin d’obtenir une entrée financière non négligeable.
Avec les désormais traditionnels contrats d’horlogerie, numériques et désormais de cryptomonnaies, certaines catégories d’entreprises sont bien présentes dans le paddock. Cependant, et dans le passé, certaines se sont montrées parfois originales, au point d’en devenir iconiques.
Sommaire
Quelles sont les entreprises aux partenariats mythiques avec des écuries de Formule 1 ?
Tooned – McLaren
Dans le début des années 2010, McLaren avait produit une série de dessins animés appelée Tooned. Autrement vue aux yeux du public comme relativement froide, l’équipe voulait par ce biais, changer la perception du grand public et notamment, des plus jeunes.
Lors de la première saison liée à la création de cette série qui aura finalement duré près de sept ans, le duo emmené par les champions du monde Jenson Button et Lewis Hamilton était logiquement retranscrit à l’écran avec bonhomie. Une idée ingénieuse qui s’est également muée commercialement sur quelques livrées de la McLaren d’alors, augmentant l’aspect mythique de cet accord de sponsoring.
PokerStars – Red Bull
Il ne s’agit pas du plus vieux sponsor de cette liste, bien au contraire, mais la plateforme de poker a tout de même été l’un des acteurs majeurs du monde de la Formule 1 ces dernières années, si l’on s’en tient aux partenariats cités.
En effet, PokerStars est le fameux partenaire de l’écurie Red Bull Racing. Championne du monde pilote et constructeur cette année, l’équipe est emmenée par Max Verstappen. La domination en cette saison 2022 fut d’ailleurs telle que la populaire plateforme de poker a longtemps été observée à l’écran et presque systématiquement en tête.
Ocean’s Twelve – Jaguar
La mythique écurie britannique, aujourd’hui disparue après le rachat de sa licence par… Red Bull, avait le don pour mettre en avant des contrats de sponsoring ô combien atypiques.
En effet, les monoplaces vertes avaient pris l’habitude d’afficher les noms de grandes compagnies comme la fameuse banque HSBC dans les années 2000, mais parfois, plusieurs contrats ne durant que quelques courses, venaient orner l’aspect originel des monoplaces.
Parmi eux, on peut citer celui avec Ocean’s Twelve, le film sorti en 2004. On sait à quel point le monde de la F1 peut se montrer ostentatoire et démesuré. L’exemple avec ce film en est probablement l’une des histoires les plus parlantes.
Pour faire la promotion du film, un véritable diamant d’une valeur de 250 000 dollars avait été placé dans le nez de la monoplace de Christian Klien avant le Grand Prix de Monaco. Ni l’une, ni deux et fidèle à la réputation accidentatoire du Grand Prix de la Principauté, le pilote autrichien part à la faute au premier tour de la course. Quid du diamant ? Introuvable depuis !
Durex – Surtees
Il n’y a pas de petite entreprise et encore moins, de faibles fonds en F1 ! Lorsque la société Durex, leader mondial des préservatifs, accepte de sponsoriser Surtees, il ne s’agit alors que d’un business des plus classiques.
Si l’année 1976 en F1 reste l’une des plus historiques avec le choc inoubliable entre Niki Lauda et James Hunt, beaucoup d’observateurs avisés se souviennent à n’en pas douter de ce fameux sponsor sur la Surtees TS19. Or, cela pourrait uniquement provenir des livres outre-Manche puisque alors, la BBC refusait de filmer à l’écran ces monoplaces à cause du sponsor. Un autre temps…